Innovation, mutations des technologies organisationnelles, développement durable et TIC
Auteurice : Elsa Van Kote
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« ébaucher une première piste de recherche concernant un terrain d’innovation fertile, née de la convergence de ces deux dynamiques qui bouleversent les pratiques en entreprises et qui ont désormais un aboutissement sur le marché. » (p. 75)
« effets de l’usage des TIC et leurs impacts environnementaux, » (p. 75)
« problématiques relevant des coûts de transaction et des frais de transport par les sciences de gestion et les systèmes d’information » (p. 76)
« Les TIC ont été perçues immédiatement comme une source d’avantages sur le plan économique et social. » (p. 76)
« conséquences managériales des nouvelles possibilités de travail » (p. 76)
« accès illimité à d’autres cultures et à d’autres informations » (p. 76)
« deuxième temps, et suite à leur succès exponentiel, que ce sont posées des questions relevant du cycle de vie des TIC et des effets rebonds posés, questionnant leur impact environnemental » (p. 77)
« les chercheurs envisagent leurs impact en termes de phase de production (Drezet, 2006), phase d’utilisation (Berthoud et al., 2007 ; Flipo et Gossart, 2008), phase de fin de cycle de vie (Directive_DEEE, 2003 ; PNUE, 2005) » (p. 77)
« green IT, voire d’Eco-TIC, de e-déchets. » (p. 77)
« deux grandes catégories d’Eco-TIC peuvent être considérées : l’utilisation des TIC pour réduire l’impact écologique de l’activité humaine d’une part et la conception et la mise en place des TIC de façon à ce qu’elles réduisent leur propre impact sur l’environnement d’autre part. » (p. 77)
« La technologie qui conduira à Internet apparaît en soi dès les années 1950, et la notion de réseau apparaît rapidement comme un média d’échange et de coopération, un vecteur de partage des savoirs, de partage des ressources également. » (p. 79)
« nnées 1950 aux années 1990, l’imaginaire d’Internet évolue, le réseau prend forme, Internet se présente comme un média inédit » (p. 79)
« dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, les considérations Nord/Sud croisées aux questions de la croissance et du développement des modèles de consommation. » (p. 80)
« Si l’expression développement durable est établie dans sa formulation définitive en 1980 dans la stratégie de conservation de l’UICN, de fait, tous les ferments qui en constituent le socle logique et cognitif sont présents dès 1972 dans la déclaration de Stockholm, premier sommet de la Terre. » (p. 80)
« Il est également question de partage, mais surtout il est question d’alternative au modèle dominant, de réallocation des ressources, de questionner le modèle économique majoritaire, de proposer d’autres voies » (p. 80)
« La puissance de diffusion d’Internet, les possibilités de connexion au niveau mondial apparaissent d’emblée comme une solution à ces alternatives recherchées par le développement durable : » (p. 80)
« celle que la marque, la confiance et la réputation, couplées à la demande des consommateurs, peuvent être des leviers pour instaurer une démarche relevant du développement durable. » (p. 81)
« différentes catégories de produits et services, certains relevant d’un processus de labellisation ou de certification, d’autres proposant une démarche éthique, certains enfin ne relevant que d’une cure verte artificielle, » (p. 81)
« un quatrième type d’offre à laquelle nous nous intéressons aujourd’hui, et relevant de l’innovation et qui, du fait de la complexité des enjeux (cycle de vie, mesure des impacts, changements du process industriel, information en temps réel des conduites) est d’emblée liée à l’utilisation des technologies de l’information et de la communication. » (p. 81)
« corpus restreint, celui des entreprises qui se sont présentées au prix de la croissance verte numérique, décerné en 2010. » (p. 81)
« Il existe un point commun à toutes ces entreprises : les projets réalisés requièrent tous la compétence de l’ordinateur et la complexité des réseaux. » (p. 82)
« Tous les projets primés, qui apportent un réel bénéfice en termes de développement durable, qu’il s’agisse de temps, de mobilité, d’aide à la prise de décision, d’information et de feed-back, sont dépendants de technologies de pointe numérique et en réseau. » (p. 82)
« la première relève de la mobilité : de nombreuses propositions ont trait à la facilitation et à la sécurisation du travail à distance, à la gestion de services en ligne. » (p. 82)
« la deuxième relève d’une démarche d’éco-efficacité, et prend appui sur l’éco-conception. » (p. 82)
« optimisation de l’efficacité énergétique d’un bâtiment ou d’un groupe de bâtiments via l’interconnectivité de ceux-ci » (p. 82)
« la troisième relève de l’élaboration de logiciels aidant à la prise de décision sur des champs techniques. » (p. 82)
« la quatrième relève de la délivrance en temps réel de l’information nécessaire au changement de comportement. » (p. 82)