La grosse blague

Auteurice : Elsa Van Kote

Temps de lecture : ~1 minutes


mise en situation

C’est l’histoire d’une jeune ingé pleine d’espoir (moi) qui vient parler un peu de son expérience lors du colloque DHNord à Lille, à sujet des questions et positionnements éthiques (environnementaux, sociaux..) dans son travail. C’est le moment de mettre en garde le monde entier de la numérisation abusive de notre quotiden. La conférence se passe très bien, tout le monde est content et décide de boire une bière ensemble pour fêter l’évènement.

Moi : “Bon, je passe récupérer mes clefs de chambre d’hôtel, je dépose mes affaires, et je vous rejoins”.

Les collègues : “Mais y’a pas de clef à récupérer pour l’hôtel, t’es pas au courant ?”

Moi (soulèvement de sourcils) : “Ah ? De quoi ?”

Les collègues : “Pour rentrer dans l’hôtel et dans ta chambre il faut un QRcode. Il te l’ont envoyé par texto sur ton smartphone.”

……….. (0.0) ……………….

……….. (0.0) mais putain j’ai pas de smartphone moi ………..

après la chute

Et bien oui, pour rentrer dans cet hôtel Lillois il est nécessaire d’avoir un smartphone pour passer LA PORTE D’ENTREE puis d’utiliser un autre QRcode pour ACCEDER À SA CHAMBRE.

Me voilà donc armée de mes deux compagnons d’hôtel qui dégainent leur smartphone pour ouvrir la porte d’entrée et dieu merci on tombe sur les deux heures de présence du mec à l’accueil qui m’imprime mon QRcode. Avant de remonter le monsieur très sympathique m’explique un truc en plus :

Le monsieur : “Par contre ça marche pas très bien quand c’est imprimé, faut éclairer derrière la feuille pour que le lecteur ouvre la porte de la chambre.”

Moi : “Ok ça roule ! “

Puis moi une fois devant ma porte qui me rend compte que mon téléphone de 2011 nokia n’a pas de rétro-éclairage.

……….. (0.0) ………………

……….. (0.0) shit ………….

Me voilà donc réduite à prendre des photos du derrière de ma feuille imprimée pour que le flash éclaire le QRcode pour qu’il soit lu par le lecteur de la porte. Cette dernière s’ouvre.

Elsa 1 - le reste du monde 0

Aller bonne nuit !